Ludibay : vente de jeux de société en ligne

Ludibay est une boutique spécialisée dans la vente de jeux de société, de cartes à collectionner, de jeux de figurines. On y trouve un catalogue très fourni de jeux neufs, allant du jeu familial au wargame en passant par le jeu de stratégie, mais également des produits d'occasion. Si vous cherchez une perle ludique épuisée, elle est peut-être en stock !
Vous pouvez également prendre contact avec Cédric, le chaleureux et compétent patron de la boutique.

Voici les coordonnées complètes :

SARL Ludibay
177 rue de la République
59430 Saint-Pol-Sur-Mer
03-59-27-90-36

La boutique de Ludibay

vendredi 26 juin 2009

Commands & Colors


Thème :
Les guerres antiques mettant en scène les Romains. Voilà le théâtre du jeu. Un nombre incalculable de scénarios sont disponibles sur le site d'un fan américain. Cliquez ici. La maison d'édition a déjà sorti 3 extensions et une autre ne saurait tarder. Tout ceci pour dire que l'ensemble constitue un magnifique bouquet d'heures ludiques. Ajoutons que l'auteur est R. Borg, le créateur de Mémoire 44 et de Battlelore, rien de moins. Il s'agit du même système avec des blocs.

Descriptif :
Les différentes batailles envisagées se jouent à deux, l'un incarnant généralement les Romains et l'autre, des Grecs, des Barbares et divers peuples qui, à l'époque, n'entendaient pas se laisser conquérir. Le jeu est prévu pour être rapide car les parties ne durent généralement pas plus d'une heure. C'est probablement l'une des raisons de sont succès international.
La simplicité est également au rendez-vous car chaque joueur a quelques cartes qui lui permettent d'activer une partie de ses troupes selon leur emplacement sur la carte. Trois zones sont définies : flancs gauche et droit, centre. Lorsque des unités arrivent au choc, un lancer de dés détermine quelles troupes sont touchées.
Pour gagner, il faut recueillir des points de victoires qui correspondent à des unités adverses éliminées. Chaque scénario fixe un nombre de points à atteindre pour chaque camp.

Avis :
Ceux qui sont tentés par les combats mais qui n'ont ni le temps, ni la patience de demeurer 3 heures assis à une table se réjouiront de cette batterie complète. Il n'est pas indispensable de posséder toutes les extensions pour commencer à s'amuser. La boîte de base suffira.
En revanche, ceux qui aiment les wargames le trouveront très léger, manquant de profondeur et d'historicité.

Résumé :
Auteur : Richard Borg.
Éditeur : GMT.
Thèmes : Antiquité, guerre.
Mécanismes : Hasard, affrontement.
Nombre de joueurs : 2.
Durée : 60 min.
Atouts : Rapide, simple.
Défaut : Peu profond.

Évaluation : B.

Commands & Colors chez Ludibay
Extension n°1 chez Ludibay
Extension n°2 chez Ludibay
Extension n°3 chez Ludibay

dimanche 21 juin 2009

1960 : Kennedy contre Nixon



Thème :

Les fameuses élections américaines de 1960. Le matériel est magnifique avec une carte des Etats-Unis, un minuscule plateau supplémentaire pour le grand débat télévisé et une multitude de petits cubes rouges et bleus. Enfin, 91 cartes "campagne" donnant sa profondeur historique au jeu.

Descriptif :
Chaque joueur incarne l'un des protagonistes et va tenter d'engranger le maximum de points matérialisés par les délégués de chaque état. On détermine par tirage au sort celui qui aura l'initiative, puis on joue chacun 5 cartes soit comme événement inscrit dessus, soit pour ses points de campagne. On sera autorisé à placer des cubes de notre couleur de façon à ce que notre candidat prenne l'avantage dans l'état concerné. Tous ces derniers ne se valent pas car si New York correspond à 45 délégués, le Wyoming n'en compte que 3 ! A nous d'être stratégique car le temps est limité.
Le jeu fonctionne sur 5 tours avant le débat où une bataille de cartes fournira quelques avantages, puis 2 tours supplémentaires avec 6 cartes chacun à jouer. Enfin, le jour de l'élection clôturera le jeu.

Avis :
Même si l'on a le sentiment de jouer "à l'aveugle", ce jeu est très immersif. Le thème est bien rendu et l'on se surprend à se battre pour quelques voix. Car il s'agit bien d'un combat ! Déguisé, certes, mais c'en est un. Les parties sont très serrées et il faut bien compter 2 bonnes heures.

Résumé :
Auteurs : Christian Leonhard & Jason Matthews.
Editeur : Filosofia.
Thèmes : Historique, politique.
Mécanismes : Placement, points d'action, majorité.
Nombre de joueurs : 2.
Durée : 120 min.
Atouts : Immersif, tendu.
Défaut : Course à l'aveugle.

Evaluation : E.

1960 : Kennedy contre Nixon chez Ludibay

mercredi 27 mai 2009

Alea Iacta Est



Thème :

Le hasard dans la Rome antique où foisonnaient le recours aux augures. Ici, un petit jeu de dés au matériel soigné (dés de différentes couleurs, éléments cartonnés, jetons) sans aucune prétention mais très agréable.

Descriptif :
Chaque joueur dispose de 8 dés de sa couleur et à chaque lancer doit placer un ou plusieurs dés sur l'un des éléments du plateau : templum, senatus, castrum, forum. Lorsqu'un joueur a placé tous ses dés, on finit le tour et on récolte les bénéfices des différentes combinaisons : carte SPQR qui apportent des bonifications cachées, faveur divine, provinces et habitants de couleurs différentes à assembler et jetons de relance.
Le jeu comprend 5 ou 6 tours selon le nombre de joueurs et le total des points en fin de partie donne le vainqueur.

Avis :
Un petit jeu très sympathique qui permet de vérifier si l'on dispose de la "faveur divine". C'est rapide, léger et distrayant. Un excellent jeu pour lancer une soirée ludique.

Résumé :
Auteurs : Jeffrey D. Allers & Bernd Eisenstein.
Editeur : Ravensburger.
Thème : Rome.
Mécanismes : Combinaison, hasard.
Nombre de joueurs : 2 à 5.
Durée : 60 min.
Atouts : Léger, rapide.
Défaut : Répétitif.

Evaluation : B.

Alea Iacta Est chez Ludibay

Nouvelle mouture

Depuis mon dernier article, j'ai joué à divers opus sans prendre la peine d'en rédiger une critique. Je propose d'adopter une nouvelle mouture afin de renouveler plus souvent le contenu de ce blog et de multiplier les critiques. Pour cela, une présentation du thème, un rapide descriptif du mécanisme du jeu et enfin une opinion selon le même système (I ; E ; B).

lundi 5 janvier 2009

Agricola


Présentation :

C'est le jeu qui a remporté la palme cette année. Il est monté en flèche au tableau d'honneur des joueurs eux-mêmes qui n'hésitent pas à en faire le leader incontesté depuis de longs mois, détrônant l'excellent Puerto Rico qui paraissait ne plus jamais être en mesure de quitter la première place.Le jeu propose de nous immerger dans l'Europe rurale en reconstruction, suite à la dévastation des villes et des villages ayant pour cause la peste. Chaque joueur incarne donc une famille de fermiers qui aura à cœur de développer son exploitation : élevage, culture, habitat...


Le matériel :
La boîte est pleine à craquer et contient de nombreuses cartes, pions, plateaux, sans oublier les petits animaux en bois. La règle d'Ystari est, comme à l'accoutumée, soignée et illustrée de nombreux exemples qui ne laissent aucune ambiguïté. Si un jeu est immersif, c'est bien celui-là ! On se surprend à s'imaginer en sabots tentant d'obtenir la meilleure répartition des moutons ou des sangliers !

La mécanique du jeu :
Jouer à Agricola est relativement simple. Le tour de jeu se décompose en trois grandes phases : approvisionnement, travaux et retour à la maison. Régulièrement, est ajoutée une phase de récolte qui vise à nourrir les membres de la famille.
L'approvisionnement consiste à garnir le plateau avec des marchandises (ressources : bois, argile, pierre ; animaux : mouton, sanglier, bœuf). Ainsi, il sera possible, lors de la phase des travaux, de placer les membres de votre famille, matérialisés par des disques en bois, sur les différentes cases du plateau et immédiatement résoudre l'action choisie. Cela peut être de recueillir des ressources ou des animaux, mais il est également possible d'améliorer son habitat (construction de pièces supplémentaires, rénovation), d'attendre une naissance, ce qui aura pour effet de disposer d'un pion supplémentaire à placer sur le plateau, de labourer, de semer, de pratiquer l'élevage en clôturant un lopin de terre. Il sera aussi nécessaire d'aménager sa ferme. Pour ce faire, chaque joueur peut faire appel à des savoir-faire, des constructions diverses et variées matérialisées par les innombrables cartes que contient le jeu. Enfin, le retour à la maison des membres de la famille clôt le tour de jeu.
La mécanique n'a donc rien de très complexe et les parties ne se ressemblent pas car les cartes assurent un renouvellement remarquable. Trois niveaux ont été envisagés (débutant, interactif, complexe) avec, pour chacun d'eux, un nombre impressionnant de cartes. Les tours s'enchaînent rapidement et l'on n'a jamais le temps de s'ennuyer.

L'avis :
Ce jeu n'a rien d'exceptionnel en termes de nouveautés. Un Caylus est bien plus novateur. En revanche, lorsque l'on a fini une partie d'Agricola, on espère la suivante. Le point fort me paraît être l'immersion presque totale dans un univers rural très bien rendu. Un défaut tout de même : on joue toute la partie "en aveugle" sans jamais connaître où en sont exactement les autres joueurs.
Avec le temps, je réalise que je me lasse d'Agricola qui donne le sentiment de ne rien contrôler. On réfléchit moins qu'on agit et on finit par être surpris du résultat. Je le passe donc en catégorie E.

Le résumé :
Agricola
Auteur :
Uwe Rosenberg.
Editeur : Ystari.
Thème : Campagne.
Mécanismes : Développement, programmation.
Nombre de joueurs : 1 à 5.
Durée : 120 min.
Atouts : Immersion, simplicité, variété.
Défauts : Jeu "en aveugle", peu contrôlable.
Evaluation : E.

Agricola chez Ludibay

vendredi 2 janvier 2009

Caylus


Présentation :

Caylus a fait sensation à sa sortie et c'est pleinement justifié. Plusieurs trouvailles novatrices en ont fait un incontournable ludique.
On est au temps de Philippe Le Bel et il s'agit de bâtir un nouveau château. Pour ce faire, chacun va devoir placer ses ouvriers de la manière la plus judicieuse qui soit.
Il a été réalisé une version Premium illustrée par Mike Doyle.

Le matériel :
Le plateau est relativement sobre et offre une bonne lisibilité. Une piste de score encercle les différentes zones : ordre de tour, tableau des faveurs du roi, château, route et pont. La marque Ystari est visible de par la présence de petits cubes en bois représentant du bois, du tissu, de la pierre, de la nourriture et de l'or. Chaque joueur dispose de six ouvriers et vingt maisons. Enfin, des tuiles de quatre espèces : bâtiments en bois, en pierre, résidentiels, prestigieux. Le tout est de bonne facture et facilite le jeu.

La mécanique du jeu :
Le placement des ouvriers permet d'activer des zones du plateau qui, elles-mêmes, donnent des possibilité de développement : activation des bâtiments spéciaux (porte, comptoir, guilde des marchands, champ de joute, écuries, auberge), activation des bâtiments dans l'ordre de la route (production, construction), construction du château (donjon, murailles, tours). Chacune de ces zones dispose de son propre fonctionnement, ce qui donne une variété au jeu, même si les actions se répètent. La quasi-impossibilité de ne rien retirer du placement d'un ouvrier constitue un autre avantage indéniable pour chaque joueur.
Mais tout ceci en ferait un jeu de placement supplémentaire. Or, la grande originalité de Caylus réside dans la présence de deux personnages, le prévot et le bailli, qui, en se déplaçant sur la route, déterminent deux phénomènes : le prévot désactive certains bâtiments, le bailli avance la construction du château.
Tout le sel du jeu est là. De multiples stratégies émergent de ces deux paramètres ajoutés à la pose des tuiles.

Dernier système adjoint à l'ensemble, celui des faveurs du roi que l'on obtient par différents moyens : champ de joute, construction de certains bâtiments, meilleure participation à la construction du château, décomptes successifs. Le joueur a alors la possibilité de choisir sur quel élément il désire obtenir une faveur du roi, sachant qu'il peut obtenir des points de victoire, de l'argent, des ressources ou favoriser la construction de certains bâtiments.

L'ensemble est très riche même si le jeu est finalement assez simple à comprendre.

L'avis :
C'est une merveille ! L'absence totale de hasard en fait un jeu jubilatoire, offrant de multiples stratégies qui renouvellent les parties. C'est un savant équilibre entre la programmation individuelle et la prise en compte de la stratégie des autres joueurs. Il réussit à faire d'un jeu calculatoire, un jeu fluide et compris dans son fonctionnement dès la première partie. Maintenant, si quelqu'un détient la stratégie gagnante - en existe-t-il une ? - je suis preneur !

Le résumé :
Caylus
Auteur : William Attia.
Editeur : Ystari.
Thème : Médiéval.
Mécanismes : Combinaison, programmation, placement.
Nombre de joueurs : 2 à 5.
Durée : 120 min.
Atouts : Stratégique, absence de hasard.
Défauts : Actions répétitives.
Evaluation : I.

Caylus chez Ludibay

mercredi 24 septembre 2008

Cuba




Présentation :
Cuba est le nouvel opus des deux compères à l'initiative du grand succès Les Piliers de la Terre. Ils récidivent avec un jeu plus clairement à destination des joueurs passionnés. Le plaisir est toutefois toujours au rendez-vous même si les critiques sont mitigées. C'est que Cuba ne laisse pas indifférent.


Matériel :
Autant le dire d'emblée : il est somptueux ! Le plateau est l'œuvre du même illustrateur que Les Piliers de la Terre ou plus récemment L'âge de pierre et le prochain A l'ombre des murailles prévu pour Essen. Chacun dispose également d'un plateau individuel où il aura la tâche d'organiser sa plantation en plaçant des bâtiments sous forme de tuiles ainsi qu'en déplaçant son travailleur. Signalons la présence de cartes de lois réparties en quatre catégories numérotées. Elles influeront considérablement sur le déroulement de la partie. Les pions, tuiles et autres éléments du jeu sont soignés et l'on est rapidement immergé dans l'univers de l'île. Il ne vous reste qu'à mettre un fond sonore de Compay Segundo et vous y êtes.

La mécanique du jeu :
Le cœur du jeu ressemble à celui de Puerto Rico puisqu'il s'agit de choisir parmi 5 cartes de personnages qui ont chacun des caractéristiques différentes. Le travailleur permet de recueillir des ressources (tabac, agrumes, canne à sucre) et des matériaux (pierre, bois, eau) nécessaires à la construction d'édifices sous formes de tuiles qui facilitent la production de marchandises (cigares et rhum). L'achat ou la vente au marché s'effectue par l'intermédiaire de la négociante.

La construction des bâtiments est à l'initiative de l'architecte, bâtiments qui seront activés par le contre-maître. Enfin, le maire organisera le départ des marchandises sur les bateaux affectés au port.

Bien entendu, chaque départ rapporte des points de victoire que l'on totalise comme pour Les Piliers de la Terre sur le plateau de jeu.
De multiples règles ont été ajoutées de manière à altérer cette belle mécanique qui, sans cela, serait monotone et répétitive. Chaque personnage dispose d'une fonction alternative que l'on peut mobiliser à condition d'être le plus rapide. Les lois sont choisies par celui qui possède le plus de votes en fin de tour, nombre qu'il a le loisir d'augmenter par un pot-de-vin. Le placement des édifices sur la plantation individuelle sont à penser avec rigueur car le contre-maître doit se trouver à leur intersection, tout comme le travailleur qui ne récolte que ce qui se trouve dans la même configuration géométrique. On l'aura compris, Cuba propose une foule de paramètres qu'il est impossible de gérer simultanément. C'est ce qui en fait sa richesse. On n'a pas le temps de s'ennuyer.

L'avis :
Cuba est le jeu auquel je rejoue chaque fois avec un plaisir intact. Il est beau, intelligent, foisonnant et assure un grand moment ludique. Certes, sa complexité rebutera les amateurs de simplicité, même si le système est d'une extraordinaire fluidité. Il est mon coup de coeur de l'année.
Le résumé :
Cuba
Auteurs : Michael Rieneck & Stefan Stadler.
Editeur : Filosofia.
Thème : Commerce.
Mécanisme : Combinaisons.
Nombre de joueurs : 2 à 5.
Durée : 120 min.
Atouts : Foisonnant, stratégique. Défauts : Complexe.
Evaluation : I.

Cuba chez Ludibay