Ludibay : vente de jeux de société en ligne

Ludibay est une boutique spécialisée dans la vente de jeux de société, de cartes à collectionner, de jeux de figurines. On y trouve un catalogue très fourni de jeux neufs, allant du jeu familial au wargame en passant par le jeu de stratégie, mais également des produits d'occasion. Si vous cherchez une perle ludique épuisée, elle est peut-être en stock !
Vous pouvez également prendre contact avec Cédric, le chaleureux et compétent patron de la boutique.

Voici les coordonnées complètes :

SARL Ludibay
177 rue de la République
59430 Saint-Pol-Sur-Mer
03-59-27-90-36

La boutique de Ludibay

lundi 5 janvier 2009

Agricola


Présentation :

C'est le jeu qui a remporté la palme cette année. Il est monté en flèche au tableau d'honneur des joueurs eux-mêmes qui n'hésitent pas à en faire le leader incontesté depuis de longs mois, détrônant l'excellent Puerto Rico qui paraissait ne plus jamais être en mesure de quitter la première place.Le jeu propose de nous immerger dans l'Europe rurale en reconstruction, suite à la dévastation des villes et des villages ayant pour cause la peste. Chaque joueur incarne donc une famille de fermiers qui aura à cœur de développer son exploitation : élevage, culture, habitat...


Le matériel :
La boîte est pleine à craquer et contient de nombreuses cartes, pions, plateaux, sans oublier les petits animaux en bois. La règle d'Ystari est, comme à l'accoutumée, soignée et illustrée de nombreux exemples qui ne laissent aucune ambiguïté. Si un jeu est immersif, c'est bien celui-là ! On se surprend à s'imaginer en sabots tentant d'obtenir la meilleure répartition des moutons ou des sangliers !

La mécanique du jeu :
Jouer à Agricola est relativement simple. Le tour de jeu se décompose en trois grandes phases : approvisionnement, travaux et retour à la maison. Régulièrement, est ajoutée une phase de récolte qui vise à nourrir les membres de la famille.
L'approvisionnement consiste à garnir le plateau avec des marchandises (ressources : bois, argile, pierre ; animaux : mouton, sanglier, bœuf). Ainsi, il sera possible, lors de la phase des travaux, de placer les membres de votre famille, matérialisés par des disques en bois, sur les différentes cases du plateau et immédiatement résoudre l'action choisie. Cela peut être de recueillir des ressources ou des animaux, mais il est également possible d'améliorer son habitat (construction de pièces supplémentaires, rénovation), d'attendre une naissance, ce qui aura pour effet de disposer d'un pion supplémentaire à placer sur le plateau, de labourer, de semer, de pratiquer l'élevage en clôturant un lopin de terre. Il sera aussi nécessaire d'aménager sa ferme. Pour ce faire, chaque joueur peut faire appel à des savoir-faire, des constructions diverses et variées matérialisées par les innombrables cartes que contient le jeu. Enfin, le retour à la maison des membres de la famille clôt le tour de jeu.
La mécanique n'a donc rien de très complexe et les parties ne se ressemblent pas car les cartes assurent un renouvellement remarquable. Trois niveaux ont été envisagés (débutant, interactif, complexe) avec, pour chacun d'eux, un nombre impressionnant de cartes. Les tours s'enchaînent rapidement et l'on n'a jamais le temps de s'ennuyer.

L'avis :
Ce jeu n'a rien d'exceptionnel en termes de nouveautés. Un Caylus est bien plus novateur. En revanche, lorsque l'on a fini une partie d'Agricola, on espère la suivante. Le point fort me paraît être l'immersion presque totale dans un univers rural très bien rendu. Un défaut tout de même : on joue toute la partie "en aveugle" sans jamais connaître où en sont exactement les autres joueurs.
Avec le temps, je réalise que je me lasse d'Agricola qui donne le sentiment de ne rien contrôler. On réfléchit moins qu'on agit et on finit par être surpris du résultat. Je le passe donc en catégorie E.

Le résumé :
Agricola
Auteur :
Uwe Rosenberg.
Editeur : Ystari.
Thème : Campagne.
Mécanismes : Développement, programmation.
Nombre de joueurs : 1 à 5.
Durée : 120 min.
Atouts : Immersion, simplicité, variété.
Défauts : Jeu "en aveugle", peu contrôlable.
Evaluation : E.

Agricola chez Ludibay

vendredi 2 janvier 2009

Caylus


Présentation :

Caylus a fait sensation à sa sortie et c'est pleinement justifié. Plusieurs trouvailles novatrices en ont fait un incontournable ludique.
On est au temps de Philippe Le Bel et il s'agit de bâtir un nouveau château. Pour ce faire, chacun va devoir placer ses ouvriers de la manière la plus judicieuse qui soit.
Il a été réalisé une version Premium illustrée par Mike Doyle.

Le matériel :
Le plateau est relativement sobre et offre une bonne lisibilité. Une piste de score encercle les différentes zones : ordre de tour, tableau des faveurs du roi, château, route et pont. La marque Ystari est visible de par la présence de petits cubes en bois représentant du bois, du tissu, de la pierre, de la nourriture et de l'or. Chaque joueur dispose de six ouvriers et vingt maisons. Enfin, des tuiles de quatre espèces : bâtiments en bois, en pierre, résidentiels, prestigieux. Le tout est de bonne facture et facilite le jeu.

La mécanique du jeu :
Le placement des ouvriers permet d'activer des zones du plateau qui, elles-mêmes, donnent des possibilité de développement : activation des bâtiments spéciaux (porte, comptoir, guilde des marchands, champ de joute, écuries, auberge), activation des bâtiments dans l'ordre de la route (production, construction), construction du château (donjon, murailles, tours). Chacune de ces zones dispose de son propre fonctionnement, ce qui donne une variété au jeu, même si les actions se répètent. La quasi-impossibilité de ne rien retirer du placement d'un ouvrier constitue un autre avantage indéniable pour chaque joueur.
Mais tout ceci en ferait un jeu de placement supplémentaire. Or, la grande originalité de Caylus réside dans la présence de deux personnages, le prévot et le bailli, qui, en se déplaçant sur la route, déterminent deux phénomènes : le prévot désactive certains bâtiments, le bailli avance la construction du château.
Tout le sel du jeu est là. De multiples stratégies émergent de ces deux paramètres ajoutés à la pose des tuiles.

Dernier système adjoint à l'ensemble, celui des faveurs du roi que l'on obtient par différents moyens : champ de joute, construction de certains bâtiments, meilleure participation à la construction du château, décomptes successifs. Le joueur a alors la possibilité de choisir sur quel élément il désire obtenir une faveur du roi, sachant qu'il peut obtenir des points de victoire, de l'argent, des ressources ou favoriser la construction de certains bâtiments.

L'ensemble est très riche même si le jeu est finalement assez simple à comprendre.

L'avis :
C'est une merveille ! L'absence totale de hasard en fait un jeu jubilatoire, offrant de multiples stratégies qui renouvellent les parties. C'est un savant équilibre entre la programmation individuelle et la prise en compte de la stratégie des autres joueurs. Il réussit à faire d'un jeu calculatoire, un jeu fluide et compris dans son fonctionnement dès la première partie. Maintenant, si quelqu'un détient la stratégie gagnante - en existe-t-il une ? - je suis preneur !

Le résumé :
Caylus
Auteur : William Attia.
Editeur : Ystari.
Thème : Médiéval.
Mécanismes : Combinaison, programmation, placement.
Nombre de joueurs : 2 à 5.
Durée : 120 min.
Atouts : Stratégique, absence de hasard.
Défauts : Actions répétitives.
Evaluation : I.

Caylus chez Ludibay